mercredi 23 avril 2025

✞ 23 avril : Saint Georges ✞

 
🐉Georges de Lydda, aussi appelé saint Georges est connu pour avoir terrassé un dragon. Il fait figure d’allégorie dans la foi chrétienne du bien victorieux du mal. Saint Georges est mort en martyr au IVème siècle pour avoir refusé d’offrir un sacrifice aux dieux païens. Il est donc un exemple de courage et de foi face à la barbarie païenne. Saint Georges est, entre autres, le saint patron des cavaliers, du scoutisme et des armuriers. Il est honoré le 23 avril (ou le 3 novembre, jour de la translation de ses reliques). 
 Saint Georges serait né entre 275 et 280 à Mazaca (aujourd'hui Césarée en Turquie) en Cappadoce, appartenant à l’Empire romain. La principale source sur la vie de Georges de Lydda est la Passio sancti Georgii de Pasicrate (mais le pape Damase Ier, dans son Decretum Gelasianum de 496 l’a classé comme œuvre apocryphe). On dit donc dans cet ouvrage que saint Georges est né dans une famille grecque chrétienne de la noblesse. Son père était un militaire, venu en Cappadoce pour servir l’armée romaine. Saint Georges était de très faible constitution à sa naissance. Son père l’avait aussitôt fait baptiser. L’enfant survit. Malheureusement, le père de Georges meurt sur le champ de bataille lorsque ce dernier est âgé de dix ans seulement. Georges et sa mère retournent alors en Judée, d’où elle est originaire. À quinze ans, il devient officier de l’armée romaine à Nicomédie. Il rencontre alors l’empereur Dioclétien et se présente comme étant le fils d’un de ses anciens compagnons d’armes et ami. L’empereur le reconnaît et le fait chevalier et chef de sa garde particulière. Georges devint ensuite tribun et se vit confier le commandement militaire de la Syrie, la Palestine, l’Égypte et la Libye. Son habileté et sa sagesse firent sa renommée. 
 Malheureusement, ces temps de quiétude s’achevèrent lorsque l’empereur, le 24 février 303 émit un édit donnant l’ordre de détruire les églises chrétiennes et de persécuter les chrétiens. Saint Georges tenta de dissuader Dioclétien, sans succès. Il lui remit alors son glaive en signe de démission. Après cela et après la mort de sa mère, Georges voulut faire un pèlerinage en Terre sainte, sur les lieux de la Passion du Christ. Il dû abandonner ce projet tant les persécutions s'intensifiaient. En passant par Lydda, Georges entendit parler d’une bande de pillards perses qui terrorisait la région, dirigée par un certain Nahfr, dont le nom signifie “dragon”. Il promit à la population locale d’en venir à bout, à la seule condition que tous les habitants se convertissent à la foi chrétienne. La population accepta. Saint Georges tua alors le dragon d’un seul coup d’épée et captura le reste de la troupe. Le calme revint alors dans la région.
 Le futur saint retourna ensuite à Nicomédie. Là, il vend tous ses biens pour en donner la recette aux pauvres et aux chrétiens persécutés et il va visiter les prisonniers. L’empereur Dioclétien lui ordonne alors d’offrir un sacrifice aux dieux païens et de renier sa foi en Dieu. Saint Georges refuse catégoriquement et professe même sa foi en Jésus. Il est aussitôt arrêté. Il subit d’atroces tortures : on le fait couper en deux, jeter dans un puits, brûler dans un taureau de bronze… Mais il survit miraculeusement à chaque fois. Ces miraculeuses résurrections entraînent de nombreuses conversions, notamment au sein de l’armée. Saint Georges rend son âme à Dieu le 23 avril 303. Des fidèles récupèrent clandestinement sa dépouille et l’inhument à Lydda. Plus tard, une église sera bâtie à cet endroit, en son honneur. 🐉

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