C’est alors que se déchaine, sur la Gaule, la 7e persécution romaine.
Olibrius, gouverneur des Gaules, se rend de Marseille en Belgique et rencontre la jeune fille qui garde ses moutons près des trois ormeaux.
Le proconsul la fait appréhender et s’efforce de la séduire par des promesses amoureuses puis par des menaces. Espérant vaincre ses résistances, Olibrius la fait emprisonner en attendant son retour de Belgique.
Revenu de Belgique, Olibrius la cite à son tribunal. Rien ne l’ébranle, ni les menaces, ni la souffrance. Reine préfère la mort au reniement de sa foi.
Elle est condamnée à être décapitée hors de la ville à l’endroit même où se trouve la source miraculeuse.
Au début du Ve siècle, son corps fut exhumé et transporté à Alésia où l’on construit en son honneur une basilique. Plus tard, fut édifiée une abbaye de moines bénédictins bientôt annexe à celle de Flavigny toute proche. En 864, les moines transférèrent les reliques de sainte Reine à l’abbaye de Flavigny afin de les soustraire de l’invasion des Normands.
Dès 866, une procession fut instaurée entre Flavigny et Alise. La célébration du culte de sainte Reine était née. Depuis 1971, les habitants acheminent les reliques à Alise-sainte-Reine, le jour où les Alisiens ont à cœur de perpétuer une tradition séculaire avec le cortège historiques, la tragédie et les célébrations religieuses. ♡
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire